Les mouvements de terrain constituent le deuxième risque naturel majeur en Haute-Garonne après les inondations en termes de fréquence et d’intensité.
L’environnement géologique particulier de la Haute-Garonne, hérité de la chaîne pyrénéenne et de son démantèlement, confère au territoire départemental une forte sensibilité vis-à-vis des mouvements de terrain. Cette sensibilité se traduit par la manifestation de glissements, coulées boueuses, chutes de masses rocheuses et érosions de berge qui peuvent mettre en danger la sécurité des personnes et des biens.
Un inventaire départemental des mouvements de terrains a été réalisé en 2006, qui permet de recenser, localiser et caractériser les principaux mouvements de terrain qui se sont produits en Haute-Garonne. Dans la continuité, un atlas départemental des mouvements de terrain (glissements et coulées de boue, chutes de blocs et éboulements, érosions de berge) dresse une analyse spatiale de la susceptibilité des terrains vis-à-vis des phénomènes d’instabilité, afin d’informer les communes de leur niveau d'exposition aux risques de mouvements de terrain.
Les zones les plus exposées aux glissements de terrains et aux coulées de boue sont les pentes argileuses formant les coteaux molassiques. Les chutes de blocs et les éboulements se produisent généralement sur les escarpements rocheux affleurant au niveau du socle pyrénéen et en bordure de plaine. Enfin, les territoires traversés par la Garonne, le Tarn, l’Ariège ainsi que leurs principaux affluents sont exposés au risque d’érosion de berges.
Base de données nationale sur les mouvements de terrain : http://www.georisques.gouv.fr/dossiers/mouvements-de-terrain/#/dpt/31
Atlas départemental des mouvements de terrain : http://www.haute-garonne.gouv.fr/content/download/13726/96233/file/Rapport_definitif_v2.2.pdf
Les mouvements de terrain de type retrait–gonflement des sols argileux et les cavités naturelles ou anthropiques ne sont pas décrits ici.